Lifting des cuisses

Lifting des cuisses avec ou sans liposuccion

Lorsque de la peau de la face interne de la cuisse est trop détendue, seule la résection d’un croissant de peau de part d’autre du pubis permet de retendre cette région.

Les cicatrices sont situées dans le pli de la racine de la cuisse de chaque côté du pubis. Si la peau est suffisamment élastique, bien sûr, une simple liposuccion est généralement suffisante avec quelques cicatrices minimes

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Au niveau de la face interne des cuisses, il peut se produire une distension de la peau et un excédent graisseux, un bourrelet qui peut être gênant. Une aspiration graisseuse peut l’atténuer, mais s’il existe un excédent cutané à la partie interne de la cuisse, il faut « retendre » vers le haut. Il est alors possible de faire une ablation en croissant, dissimulée dans le pli, en s’amarrant à l’aponévrose pour éviter le risque d’abaissement de la cicatrice. Les effets de cette opération sont cependant limités à la partie haute et interne de la cuisse, mais elle donne un bon résultat à ce niveau, avec une cicatrice très bien dissimulée dans le pli de l’aine. Cette opération nécessite 24 h d’hospitalisation, et impose une limitation de la marche pendant quelque jours. Les fils sont résorbables. Il y a parfois des drains.

Les bourrelets de la face interne des genoux sont très bien corrigés par l’aspiration graisseuse.

Au niveau des chevilles, il faut être extrêmement prudent et ce n’est que dans des cas particuliers qu’une aspiration pourra être envisagée.

Sous anesthésie générale, on réalise l’association d’une liposuccion de la face interne des cuisses juste avant de pratiquer la résection du fuseau de peau en excès. Un ancrage de la partie inférieure de l’incision avec des fils non résorbables aux ligaments juxta pubiens suspend la peau.

La fermeture se fait dans le pli de l’aine, avec des fils résorbables, généralement avec deux petits drains aspiratifs. Parfois une hospitalisation d’une nuit est souhaitable. Des calmants et des anticoagulants sont nécessaires pendant une semaine.

Si vous êtes restés dormir à la clinique, les drains sont enlevés le lendemain. Il est possible et souhaitable de vous doucher le périnée dès le deuxième jour post opératoire avec de la bétadine moussante. Les cicatrices pouvant être un peu suintantes dans cette région, l’utilisation de la teinture d’éosine est souvent utile. Des calmants sont nécessaires pendant au moins une semaine, à la marche et à l’écartement des membres inférieurs qu’il faudra limiter pendant quelques temps.

Pour autant, il faudra se contraindre à une certaine mobilité pour limiter les risques de phlébite qui seront de toutes les façons prévenus par des piqûres d’anticoagulants pendant huit jours et le port d’un panty que l’on veillera à ne pas choisir trop serré. Normalement, les douleurs résiduelles sont minimes après 3 semaines. Le résultat n’est appréciable qu’après 3 mois, et il faut bien comprendre que cette intervention ne doit pas être trop radicale d’emblée car en cas de tension excessive, les sutures pourraient lacher.

Dans les cas de relachement très importants des tissus de la face interne de la cuisse, une deuxième intervention complémentaire de la première peut se discuter 6 mois après le geste initial.

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