Lipofilling visage – Lèvres – Cernes – Rides

Lipofilling visage - Comblement des rides, rajeunir visage

Lipofilling visage Comblement des rides -rajeunir visage

Il est possible de récupérer votre propre graisse (en provenance du ventre par exemple), en quantité modérée et de la réinjecter dans les creux du visage.

Cela réalise une véritable greffe, qui en plus des capacités de comblement de n’importe quel injectable, permet de transférer des cellules souches qui sont présentes dans votre propre graisse.

Ce transfert de graisse permet un pouvoir repulpant, et améliore la texture de la peau. Bien sûr cela doit être fait sans excès afin de conserver un aspect naturel.

Voir la fiche SOFCPRE sur l’intervention >>

La ré-injection de sa propre graisse définit le lipofilling, aussi appelé liposculpture, dont l’essor est considérable depuis la fin des années 90.

Pourtant les chirurgiens avaient de tous temps tenté cette manipulation, avec des taux d’échec si importants (résorption quasi-totale du tissu graisseux injecté) que la technique elle même avait été décrédibilisée : la raison en était une méconnaissance biologique de la fragilité des cellules graisseuses, dont la quasi intégralité ne survit pas la manipulation d’aspiration et de réinjection, à moins de suivre le protocole mis au point par Coleman (USA) : lipoaspiration très douce, centrifugation à faible vitesse, et réinjection avec des canules fines dans de multiples micro-tunnels sous-cutanés.

Grâce à ce protocole, on peut obtenir un taux de survie du tissu injecté proche de 70%. Malgré ces règles strictes, la survie de cette véritable greffe de graisse reste aléatoire, et dépend de nombreux facteurs : âge, tabagisme, vascularisation du site receveur, antécédent d’irradiation, et quantité de graisse réinjectée, une trop grande quantité nuisant à sa propre survie dans le site receveur.

Ces différents paramètres font du site facial un site receveur exceptionnel car, en plus du fait que le viellissement facial s’accompagne d’une fonte graisseuse de la partie haute des joues et des pommettes, la vascularisation est excellente et les quantités injectées doivent être minimes.

C’est sur ce dernier point que l’utilisation de la technique diffère de celle proposée initialement aux Etats-Unis, certains ayant proposé un rajeunissement par l’injection exclusive de graisse dans la face (beaucoup trop!), avec des excès de résultats beaucoup trop notables pour qu’ils soient acceptables dans une pratique européenne, où la règle réside dans la discrétion du résultat final.

C’est donc le plus souvent en association avec un lifting que ce geste sera proposé. Le prélèvement (minime lipoaspiration) est fait à la face interne des genoux ou sur le bas-ventre, quelques millilitres seulement étant nécessaires pour la réinjection, le plus souvent dans les pommettes ou dans les joues, ce qui permet de redonner un aspect très naturel par une augmentation modérée de volume tout en diminuant la nécessité de traction du lifting.

Néanmoins il est possible de pratiquer ce geste de réinjection graisseuse, en association seulement avec une chirurgie des paupières, si l’état du visage ne nécessite pas encore de lifting, ou de façon isolée, chez un(e) patient(e) qui ne présenterait qu’une fonte graisseuse isolée des pommettes. Dans ce dernier cas, les ecchymoses sont pratiquement absentes, et seul existe un œdème initial, plus ou moins important, qui peut durer une semaine. Peut s’y associer à une discrète sur-correction initiale, car il faut anticiper une fonte d’au moins un tiers. Le résultat final est visible 3 à 6 mois après l’intervention, la résorption étant le principal problème sur le long terme.

L’augmentation des connaissances biologiques récentes sur les transferts de graisse permet de comprendre dans une certaine mesure pourquoi l’injection de graisse sous une cicatrice ancienne permet d’en améliorer l’apparence, des cellules ayant une capacité régénérante étant présentes naturellement au sein du tissu graisseux. Ces facultés sont exploitées de plus en plus dans toute la chirurgie réparatrice, pour la reconstruction des seins, dans le traitement des séquelles de traumatismes, pour restaurer la trophicité de tissus irradiés, et donc trouvent tout naturellement leur place au sein de la chirurgie esthétique de rajeunissement.

Le lipofilling peut donc être réalisé de façon isolée, ou associé à presque chacune des interventions faciales traditionnelles. Les quantités injectées étant en général faible dans la face, le site donneur n’a pas besoin d’être très abondant (face antérieure de l’abdomen avec mini-incision dans l’ombilic, ou face interne des genoux ou face interne des cuisses).

Bien qu’un nouveau micro-kit a été développé pour une utilisation sous anesthésie locale, une anesthésie générale est plus confortable car on ne peut réaliser d’anesthésie locale au niveau du site receveur.

Les sites receveurs les plus fréquents sont les tempes lorsqu’elles sont creuses, les pommettes lorsqu’elles sont vidées, la partie basse du front lorsque les arcades orbitaires sont saillantes, les creux des paupières inférieures, les retouches d’irrégularité du nez…

Lorsque le lipofilling est associé à une autre intervention, ce sont les suites de l’intervention principale qui dominent (paupières, liftings…).

Lorsque le lipofilling est isolé, les suites sont indolores et sont marquées par un œdème initial et des ecchymoses. Ces ecchymoses sont longues à s’atténuer totalement et un maquillage post opératoire est souvent nécessaire. Du fait de la résorption aléatoire, on ne verra le résultat définitif qu’au bout de 3 mois. Je préfère sous-corriger que sur-corriger, pour que le résultat soit naturel.

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